Audience Avec Le Chef De L’agence Des Nations Unies Pour Les Migrations, M. Abdel RAHMANE DIOP
  • Date de Publication : 2022-09-13

Le Ministre des Forêts et de la Faune, S.E. JULES DORET NDONGO a reçu en audience le Chef de mission de l’Agence des Nation Unies pour les Migrations(OIM), Monsieur ABDEL RAHMANE Diop, le mercredi 7 septembre 2022 à la salle de conférence de l’immeuble Ministériel N°2. Un bref mais riche échange a donné l'occasion à la délégation en visite, de présenter brièvement les activités et les missions qui sont les leurs au Cameroun en particulier et en Afrique en général. Pour ce qui est de la préparation de la COP27, le Ministère des Forêts et de la Faune travaille en étroite collaboration avec des partenaires pour assurer une participation harmonieuse. Quant aux changements climatiques, le MINFOF encourage d'autres facteurs pour réduire la pression sur les forêts. Cependant, il faut encore que des organisations partenaires y interviennent, tel que l’Agence des Nation Unies pour les Migrations, notamment en matière d'occupation illégale des zones forestières. Le Ministre a réitéré le slogan avec lequel la COMIFAC et les pays membres et partenaires du Bassin du Congo courent ; qui consiste à apporter des solutions aux problèmes qui affligent la nature et qui ciblent principalement les zones forestières. Aujourd'hui, les forêts par leurs actions contribuent à lutter contre les effets nocifs des émissions de gaz à effet de serre. A cet effet, depuis la création de la COMIFAC en 1999, leur rôle est duale ; non seulement elles préservent les écosystèmes et la biodiversité, mais elles visent aussi à amener d'autres pays à rejoindre le train vers ladite lutte, sachant que nos forêts sont des moyens de lutte contre la pauvreté et concourent à rehausser l’économie de l'État. La question des personnes déplacées à l'intérieur du triangle National, notamment dans la région du Sud-Ouest est particulière car, la législation forestière prévoit le droit d'usage des personnes qui vivent naturellement ou historiquement dans ou autour des zones forestières ; mais avec la situation actuelle certains pensent qu'ils n'ont pas le droit ou ne peuvent pas bénéficier des réserves forestières. C’est pourquoi, l'Organisation doit affiner d'autres mécanismes que la sensibilisation pour réduire la pression exercée sur les populations des zones forestières concernées.