Le MINFOF signe un accord relatif au code de déontologie des éco-gardes
  • Date de Publication : 2024-04-04

Dans le but de renforcer les efforts de conservation et de réduire les conflits entre les différentes parties prenantes, le Ministère des Forêts et de la Faune a signé un nouveau code de déontologie pour son personnel, plus précisément à l’intention des éco-gardes. Ce document qui constitue une initiative importante vise à rationaliser les activités menées par les éco-gardes dans les Aires Protégées à travers le pays et à garantir l’uniformité, la compétence et le respect des normes éthiques tout en gardant à l’esprit que leur profession fait partie des corps para-militaires.

la signature de cet accord s’est tenu à l’Hôtel Hilton de Yaoundé à l’occasion d’une cérémonie présidée par le Ministre Jules Doret Ndongo et marquée par la présence de plusieurs personnalités importantes entre autres, Madame Marie Thérèse Abena, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille‚ de Monsieur Jean de Dieu Momo, Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice et de Mme Clothilde Ngomba, Directrice sortante du WWF.

Dans son allocution, le Ministre Jules Doret Ndongo n’a pas manqué de rappeler le rôle fondamental des éco-gardes dans l’exercice de leurs missions qui les placent en première ligne des efforts menés pour la conservation et qui les exposent par conséquent à toutes sortes de difficultés, voire dans certains cas à la mort. Entre 2022 et 2023, on dénombre trente-et-un (31) cas de décès d’éco-gardes, victimes de braconniers ou d’animaux sauvages.

Malgré tout, ils ont la responsabilité de sensibiliser les communautés locales‚ d’assurer le suivi et de mener des actions de lutte contre le braconnage· Le résumé de ce code de conduite a été présenté précédemment par Elias Georges Messina, Chef de Cellule des Affaires Juridiques du Minfof. Ce document est structuré autour des principes qui regroupent chacun des normes de conduite fondamentales. Il aborde des domaines clés tels que la conduite éthique, le respect des droits de l’homme, la gestion participative et la protection des droits des peuples autochtones. Il souligne par ailleurs l’importance du respect des droits de l’homme et de l’intégrité professionnelle lors des patrouilles, de la surveillance et en matière de répression.